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Le dessert, un piège auquel il est trop facile de succomber

  • Nadia Hiltbrand
  • 28 oct. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 oct. 2022

Quand le repas arrive à sa fin et les desserts s’annoncent mon corps communique qu’il est rassasié et n'a plus besoin de rien pourtant je choisis de l’ignorer.


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Quand le repas arrive à sa fin et les desserts s’annoncent mon corps communique qu’il est rassasié et n'a besoin de rien de plus pourtant je choisis de l’ignorer.


Lorsque la dépendance aux sucreries se manifeste et se convertit en attraction fatale, je me laisse entraîner par le mouvement général car oh…la belle excuse, je ne veux pas interrompre ce moment de convivialité et surtout ne pas me différencier des autres.


Le dessert arrive… il y a plein de douceurs sur la table…

Je n'ai pas été consultée, mais je n’arrive pas à refuser ce gâteau qui me tente.


Attraction fatale qui me promet ce que je n'ai même pas souhaité : le plaisir du goût, la fête pour mes papilles, un bien-être passager que je n'avais même pas désiré.


Une pensée fugace, "bon, finalement ce n’est pas si terrible..."


Cependant et avec chaque cuillerée mon corps me signale encore et encore que j’ai suffisamment mangé, que trop c’est trop, pourtant je continue par inertie, par manque d’honnêteté avec moi-même et surtout parce que depuis l’enfance il est normal qu’un dessert complète le repas. Bien sûr, à l’époque il s’agissait généralement d’un fruit, voire d’un yaourt le soir et, les jours de fêtes, un peu de glace ou une tarte aux fruits.


Depuis j’ai remarqué que nous avons pris l’habitude de manger plus que nous n’avons besoin. La plupart des gens sont généralement prêts à faire une concession lorsqu’il s’agit de se faire plaisir avec une douceur même si le repas a été copieux, même lorsqu’une sensation de lourdeur nous signale que notre estomac est déjà plein.


Qui, conscient d’être déjà repu, n’a pas cherché un complice pour partager un dessert à deux ? Entre amis, en famille, au restaurant, le fait d’être en groupe nous donne plein d’occasions de passer outre alors que notre corps nous dis : non. J’en viens même à penser que parfois en nous donnant la permission d’aller au-delà de ce qui nous fait du bien, nous entraînons les autres avec nous.


Et l’habitude se crée. L’habitude de manger… par habitude, sans se soucier des messages que notre corps nous envoie continuellement. Notre corps qui sait exactement et dans les moindres détails ce dont il a besoin pour être en harmonie.




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